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Victoire de Montréal | La défense « est la meilleure de la ligue »


On a parlé en long et en large des attaquantes vedettes de la Victoire cette saison. Moins de ses défenseuses. Défenseuses pourtant fort efficaces défensivement et productives offensivement. Parlons-en donc, à la veille du premier match éliminatoire de la Victoire contre la Charge d’Ottawa.


Pour Erin Ambrose, cela ne fait pas de doute : la défense de la Victoire « est la meilleure de la ligue ».

Jetons un œil aux chiffres. La troupe montréalaise est la seule à retrouver quatre de ses défenseuses parmi le top 15 des pointeuses à la ligne bleue : Cayla Barnes (13 points), Erin Ambrose (13 points), Anna Wilgren (9 points) et Kati Tabin (8 points). Barnes et Wilgren sont, par ailleurs, les deux premières chez les recrues à leur position.

Ambrose (+10), Wilgren (+7) et Tabin (+3) se placent aussi parmi le top 10 des défenseuses pour le différentiel.

« Nous sommes capables de freiner les joueuses adverses. Nous sommes capables de produire offensivement. Et nous avons la profondeur présentement », a souligné Ambrose mercredi matin, après l’entraînement de la Victoire au CEPSUM de l’Université de Montréal.

Les partisans de la Victoire se souviendront sans doute des séries de 2024, alors que l’équipe s’était inclinée en trois matchs devant le Fleet de Boston. Dans une de ces rencontres, qui s’est terminée en troisième période de prolongation, Ambrose avait passé 60 minutes sur la patinoire.

Mardi, l’entraîneuse-chef Kori Cheverie avait indiqué qu’elle ne changerait pas ses façons de faire cette année : « Si Erin est la meilleure pour être sur la glace à un moment en particulier, elle y sera, peu importe si elle a joué 100 minutes ou 1000 minutes ce jour-là », avait-elle lâché.

Selon Ambrose, une telle chose a bien peu de chances de se reproduire cette année. Et la raison est simple : la formation montréalaise compte sur une brigade défensive beaucoup plus complète.

« Nous avons à 100 % plus de profondeur que l’an dernier en défense, a dit Ambrose. On l’a vu avec la production de Barnsey [Cayla Barnes], [Anna] Wilgren et Mariah Keopple. Ce qu’elles ont fait cette saison est fantastique. Je peux dire avec confiance que vous ne reverrez jamais une défenseuse jouer 60 minutes, sauf si on se rend en sixième période de prolongation. »

Impact immédiat

Cayla Barnes, premier choix de l’équipe au dernier repêchage, a eu un grand rôle à jouer dans les succès de l’équipe cette saison. L’Américaine de 26 ans a eu un impact immédiat, surtout grâce à son flair offensif.

« Ce dont je suis le plus fière, c’est d’être entrée dans cette ligue et d’avoir trouvé mon rythme immédiatement, a-t-elle mentionné mercredi. J’ai juste été moi-même, joué de la façon dont je sais jouer.

« Je voulais contribuer autant que possible offensivement. Quand tu arrives dans une nouvelle ligue et que tu dois t’adapter à la vitesse, à la robustesse, tu ne sais jamais trop ce que ça va donner. Tu ne sais pas quel sera ton temps de jeu, ton rôle… Je suis vraiment fière de m’être bien ajustée et adaptée pendant la saison. »

Bien sûr, Barnes n’en sera pas à ses premiers matchs d’importance. Il y a 12 mois, elle remportait le championnat de la NCAA avec les Buckeyes d’Ohio State. Et il y a quelques semaines à peine, ses coéquipières américaines et elle avaient le dessus sur les Canadiennes en finale du Mondial féminin. Des expériences qui, croit-elle, « peuvent être utiles en séries éliminatoires ».

En séries, Kori Cheverie s’attend de sa défenseuse qu’elle « joue de la même façon qu’en saison ».

« Elle peut ralentir le jeu pour nous, tout comme elle peut accélérer les choses lorsque nécessaire. Elle est une contributrice clé à l’avantage numérique et contre les meilleurs trios adverses. […] C’est une gagnante et c’est ce que nous aimons d’elle. »

Barnes ne sera pas la seule défenseuse à devoir maintenir la même contribution offensive dans ce tournoi printanier. Dans une entrevue au Ottawa Citizen, l’attaquante de la Charge d’Ottawa Tereza Vanišová a mentionné que le secret pour vaincre la Victoire était de « battre son premier trio ».

Ce n’est pas faux que ledit premier trio montréalais a été à l’origine d’une grande partie des buts, surtout dans la deuxième moitié de saison. Il n’aura certainement pas la même marge de manœuvre en séries. Mais ça, Kori Cheverie le sait déjà.

« Les deux premiers trios des deux équipes seront très surveillés, a-t-elle évoqué. Ce sera donc important que les joueuses de profondeur et nos défenseuses marquent des buts.

« Notre défense a fait des choses incroyables cette année en matière de contribution offensive et en matière de jeu défensif devant Ann [Ann-Renée Desbiens] et Chu [Elaine Chuli]. Je sais qu’elles vont continuer à contribuer. »



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