WASHINGTON D.C. | Une fois les séries éliminatoires commencées, l’aspect physique joue un rôle encore plus important qu’en saison régulière et c’est d’autant plus vrai quand il y a un certain Tom Wilson dans l’équipe adverse.
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C’est un peu en ayant ça en tête que des partisans se demandent pourquoi Arber Xhekaj ne semble pas faire partie des plans de Martin St-Louis pour le moment. Il est à peu près le seul joueur qui pourrait tenir tête au gros attaquant des «Caps», hormis peut-être Josh Anderson.
Wilson lui-même reconnaît que le jeu physique prend plus d’espace quand les équipes commencent à jouer des rencontres sans lendemain.
«Dans les séries, l’aspect physique prend une autre dimension par rapport à la saison régulière. Tu t’attends à frapper et à te faire frapper et ils vont avoir des joueurs, tout comme nous, qui vont le faire», a-t-il reconnu dans le vestiaire de son équipe.
Pas juste lui
Sans surprise, Wilson est le joueur des Capitals qui compte le plus de mises en échec avec 233. Xhekaj arrive au second rang chez le Canadien avec 180 derrière les 194 de Juraj Slafkovsky, qui a cependant disputé neuf matchs de plus.
Wilson n’a pas de mal à identifier ce que Xhekaj peut apporter lorsqu’il est en uniforme.
«On ne peut pas regarder les joueurs sur une base individuelle, même si Arber est un jeune joueur dynamique qui joue dur et avec émotion. C’est un dur et quand tu te retrouves sur la glace en même temps que lui, tu sais que ça va jouer du coude dans les coins, mais on s’attend à ça dans les séries.»
Cela dit, selon le grand gaillard des «Caps», le Canadien c’est bien plus que Xhekaj et surtout bien plus qu’une équipe que l’on estime petite.
«C’est une équipe rapide qui est très talentueuse, mais il y a des gars qui peuvent jouer de manière robuste. Il y a quelques gars plus costauds qui patinent bien et qui peuvent terminer leurs mises en échec. Mais dans les séries, on doit s’attendre à ce que tous les joueurs amènent ça.»
Et son avant-dernière phrase nous ramène à Josh Anderson, le troisième joueur du Canadien avec le plus de mises en échec (176), mais nous ramène surtout à Emil Heineman, qui le suit. Avec ses 173 mises en échec en seulement 62 parties, le Suédois a le meilleur ratio par 60 minutes (14,69) des joueurs réguliers de l’équipe. Michael Pezzetta (29,52) a le meilleur ratio, mais on ne s’attend pas nécessairement à le voir en uniforme contre les Capitals.
