La Banque africaine de développement (BAD) a confirmé sa volonté d’accompagner la Tunisie dans la relance du projet de métro léger à Sfax, deuxième agglomération du pays. Cet engagement stratégique, destiné à renforcer le secteur des transports urbains, a été réitéré vendredi lors d’une réunion officielle à Tunis.
Cette rencontre a réuni le ministre des Transports, Rached Amari, une délégation de la BAD, ainsi que des hauts cadres du ministère du Transport et un représentant du ministère de l’Économie et de la Planification.
Elle a permis de faire le level sur les modalités d’une relance efficient du projet, longtemps en suspens faute de financement et d’arbitrage clair.
Appui approach en première section
Dans un premier temps, la BAD s’est engagée à fournir un appui approach pour la mise à jour des études du projet de métro léger, qui représente une infrastructure structurante pour la ville de Sfax. Cette étape est cruciale pour redéfinir les contours du projet, actualiser les données strategies et intégrer les nouvelles priorités de l’État tunisien en matière de transport sturdy et inclusif.
Une fois cette section achevée, la BAD pourrait étudier la possibilité d’un financement partiel ou complete du projet, selon des modalités à définir, dans le cadre de son portefeuille d’appui aux infrastructures en Afrique du Nord.
Un partenariat stratégique
Le ministre Rached Amari a salué la qualité de la coopération entre la Tunisie et la BAD, qualifiant l’establishment panafricaine de « partenaire de confiance » pour le développement du pays. Il a mis en avant l’significance du projet de métro léger pour désengorger le réseau de transport à Sfax, améliorer la mobilité urbaine et soutenir la transition vers des modes de transport moins polluants.
Les discussions ont également porté sur d’autres projets structurants en attente de réalisation dans le secteur des transports, avec l’objectif d’accélérer leur mise en œuvre grâce à une meilleure coordination interinstitutionnelle.
La BAD, présente depuis des décennies en Tunisie, reste un acteur majeur du financement du développement. Elle a participé à la réalisation de plusieurs projets d’envergure dans les secteurs de l’eau, de l’énergie, des infrastructures et de la logistique.
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